des fraises au potager
L'année dernière, je me suis mariée. Comme ca, on ne voit pas trop le rapport avec le jardinage, mais ca va venir.
Nous avions décidé de ne pas trop nous prendre la tête (du genre pas de plat assis, donc pas de plans de table), mais quand même, entre les rendez vous chez le traiteur, les essais maquillage, les dragées à choisir, à mettre dans les sachets, de la déco à trouver... bref ce fut tout de même du boulot. Tant qu'au mois d'avril dernier, nous avons décidé de ne pas faire de potager (ca y est vous avez compris le rapport?).
Et ca se voit.
Au niveau du potager je veux dire.
Je pense que nous pouvons sans aucun soucis se dire qu'il est plus qu' à l'abandon.
De deux choses l'une, soit le potager restera à cet emplacement, et il faut faire quelque chose, soit il va déménager et il faut faire quelque chose aussi.
Au boulot donc.
Néanmoins, en m'approchant pour constater l'ampleur du phénomène, j'ai pu voir que les fraisiers avaient envahis le coin et qu'ils avaient poussé un peu partout.
Ni une, ni deux, la gourmande que je suis ne sait toujours pas où elle mettra son potager, mais ce qu'elle sait, c'est qu'elle va récupérer les fraisiers (vous connaissez le jus de fraise maison au petit déjeuner??).
J'ai donc pris ma bèche et mon chapeau (ca tape pour un début avril, non?), et je m'y suis mise.
Comme ca, ca a l'air courageux, mais en fait, si vous vous rappelez vos cours de SVT du collège, vous vous rappellerez que les fraisiers c'est pas dans la catégorie "racines hyper profondes".
J'ai comme même pu récupérer une dizaine de pieds de fraisiers et 5 pieds d'oignons nouveaux.
Un atelier empotage plus tard...
(je les ai tous entassés au pied du robinet, pour penser à les arroser... - oui je suis un peu tête en l'air des fois...-)
Bon, sinon, j'ai un peu déseherbé aussi, et j'ai compris une chose : mon prochain potager sera surélevé, je ne sais pas si je suis vielle avant l'heure, mais j'en ai marre de me casser le dos...